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Le rêve d'Icare

Le rêve d'Icare
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25 septembre 2008

Train d'atterrissage

Voici une partie...pas forcément de plaisir ! la réalisation du train d'atterrissage. Il est composé de trois cap (4 et 3 mm), passant sous la carlingue et maintenues aux extrèmités roues par deux blocs en alu. Les blocs alu ont une épaisseur de 6 mm et doivent être percés à 4 et 3 mm de diamètre suivant une profondeur et un angle bien définis (là aussi, je tiens à remercier un ami "roi de la bricole" pour l'aide qu'il m'a spontanément apporté).

train1 train2 train4

Sur la photo de gauche vous distinguez la corde à piano (cap) de 4 mm que je suis en train de "tordre" au gabarit final. Il en sera de même pour la cap de 3 mm (renfort). Sur l'image au centre vous pouvez voir les deux cap terminées et les deux rondelles en alu de 6 mm dans lesquelles je vais pouvoir "découper" mes supports de roues (image de droite).

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22 septembre 2008

Charnières

charnieresderive

Les charnières sur le stabilo et les volets de profondeur seront posées plus tard.

16 septembre 2008

Capots moteur et réservoir

Suivant les conseils de l'auteur j'ai réalisé deux capots amovibles à volonté pour avoir accès au réservoir et au système radio-réception et servos. Ils seront fixés par l'intermédiaire d'élastiques.

capotmoteur1 capotmoteurcoffrage capotmoteur2

Le coffrage est réalisé en balsa 15/10e. A droite le capot réservoir.

16 septembre 2008

Cabane

La cabane est réalisée avec du plat d'alu (léger et facile à tordre et déformer). La chose paraît simple et facile mais mérite quand même un peu d'attention (cette partie supportera l'aile). J'ai tout d'abord créé un gabarit avec quelques clous enfoncés sur une planche ctp, suivant la forme finale.

gabaricabane gabaritcabane essaicabane

J'ai fignolé les courbes de chaque support en alu à l'aide d'une pince et à la main.

12 septembre 2008

Dérive, stabilo et volets de profondeur

Le stabilo (stabilisateur), la dérive, les volets de profondeur et de direction sont réalisés à plat, sur le plan. Ils ne présentent aucune difficulté sauf que le "guignol" de profondeur va se trouver au final pris dans le fuselage et ne sera plus accessible après l'entoilage. Il demande donc une attention toute particulière. A partir de maintenant pas question de coller à l'aveuglette ... réflexion - action ! (mais avec prudence car il sera difficile de faire marche arrière une fois les éléments en place et collés).

Le stabilisateur : rien de particulier sinon qu'il faut réaliser des collages toujours parfaits. Je suis le conseil de Pierre N. : << Quand c'est du bois on utilise de la colle à bois !!!! >>. J'utilise donc de la colle à bois blanche et classique. Elle sèche assez vite me laissant un peu de temps pour les réglages et les petites modifications si nécessaires.
Quant aux volets en deux parties, ils sont solidarisés par une cap de 3 mm, sur laquelle je braserai un guignol métallique (nous y reviendrons plus tard).
L'attention doit être portée sur le fait que ces trois éléments doivent parfaitement être montés et collés bien à plat sur la table. Pour le collage définitif, je pose dessus quelques objets de poids.

stabilo1 profondeur1

Dérive et direction : là non plus, aucune difficulté majeure. Collage bien à plat.

d_rive1

Positionnement des renforts de dérive sur le dessus du fuselage (sans coller la dérive !).

renfortderive

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12 septembre 2008

Le "gros" du gros ...

Le fuselage cylindro-conique
Christian D. l'a très bien spécifié sur le document : c'est "LE" gros morceau de cette construction !

Je ne vais pas m'attarder ici sur les tas de petits détails ou petites difficultés que tous les constructeurs rencontrent devant un fuselage ... mais celui-ci me posait un sérieux problème, puisqu'il est d'une forme très particulière. Dans un premier temps, j'ai jeté un oeil pointu sur le plan pour bien en saisir "l'esprit" et le comprendre ... j'ai aussi consulté des tas de documents officiels (photos et écrits) pour m'imprégner des formes originales. Et comme dit Christian D. : << ... ça aide ! >>.

Trois grosses difficultés se sont présentées :
- mettre en place les couples à leur endroit respectif
- tout en respectant parfaitement leur alignement autour de l'axe médian qui part du centre du premier couple (celui sur lequel sera fixé le moteur) et qui finit au bout de la "queue", après les volets de profondeur
- mettre en place les baguettes le long du fuselage sans vriller celui-ci...

Premier temps : découpe et évidement des différents couples qui formeront l'ossature du fuselage.
couple_videment fuselagesanslesfauxcouples

Deuxième temps : plusieurs solutions m'ont été proposées. J'ai fait avec mes moyens et j'ai choisi "ma" solution qui n'était peut-être pas la plus facile ! La voici : j'ai décidé de réaliser de faux-couples en papier-carton rigide de 2 mm d'épaisseur (type encadrement). Bien entendu, ces faux-couples sont parfaitement identiques en tout aux vrais couples . J'ai collé les vrais avec les faux avec juste une bande de scotch carrossier.

d_coupefauxcouples fauxcouples_et_scotch

Troisième temps : mise en place "simultanée" de tous les couples maintenus par les 12 baguettes qui constituent le fuselage :
- j'ai percé le premier couple "moteur" en son centre (précis) et tous les autres faux-couples
- j'ai positionné la cellule moteur sur le plan de travail, fixée avec de gros élastics bien larges
- j'ai fait passer une cap bien rectiligne et de longueur suffisante dans ce petit trou
- j'ai vérifié que la cap était parfaitement horizontale en la calant en son extrèmité (queue de l'avion)
- pour m'assurer que l'ensemble ne bougera plus, j'ai mis en place des petites cales, découpées dans de la mousse "rigide" et qui épousent la forme du futur fuselage (cylindrique)

fauxcouplesetcales

Et pour "terminer" j'ai mis en place et collé les 12 baguettes qui forment le fuselage en les "arrondissant" au niveau de la queue ... ce qui ne fut pas une mince affaire.

Après 24 heures de séchage la rigidité de l'ensemble me paraît correcte. Aucun vrillage à l'horizon et l'axe est resté parfaitement aligné. Je décide donc de supprimer tous les faux-couples. Il me suffit de les cisailler en deux (puisque c'est du papier) et de les enlever à travers les baguettes. Le résultat n'est pas trop mauvais !

extractiondesfauxcouples

Roulette de queue : en fait, l'avion "grandeur" ne possédait pas de roulette de queue mais plutôt une sorte de béquille en tôle, montée sur un tube qui s'emboîtait dans l'axe du gouvernail de direction, bougeant avec celui-ci.
Pour ma part et suivant le plan, je réalise cette partie avec une cap que je courbe légèrement et que je fixe solidement à un support en pin (bois dur), le tout soigneusement collé à l'extrèmité du fuselage.

roulettedequeue1 roulettedequeue2

Remarquez sur la photo de droite toutes les baguettes collées entre-elles et qui finissent en arrondi.

 

11 septembre 2008

Commencer par le début ...

Voici donc les différentes étapes de la construction. J'ai préféré suivre les conseils de l'auteur du plan. J'ai donc commencé par la cellure avant du fuselage.

partieavant2

Cette cellule est destinée à recevoir le moteur (extérieur), le réservoir, le système mécano-électrique de l'ensemble réception et les renforts du train d'atterrissage. A part l'emplacement du réservoir, celui des autres éléments n'est pas encore défini.
Au-dessus de cette partie je vais poser la "cabane" qui elle-même supportera les ailes.

Pendant que ces premiers éléments assemblés sèchent, je vais découper et préparer les deux couples qui vont venir se joindre à cet ensemble : couple "moteur" et le couple de liaison vers la partie arrière du fuselage.

couple01 couple1 coupleanglesarrondis

Après avoir découpé ces deux premiers couples j'y dessine et déoupe les encoches pour les baguettes. J'évide le second couple qui laissera passer les commandes vers la direction et la profondeur du modèle. Les angles internes sont arrondis avec un peu de papier de verre, enroulé autour d'un manche rond.

Il me reste à coller la cellule entre les deux couples, aux emplacements désignés sur le plan.

demicouples

Je colle ensuite les faux-couples (dessus, côtés et dessous). La carlingue de cet engin est cylindrique.

Le plus gros de cette partie vient d'être fait, je vais la laisser un peu de côté pour passer à la partie la plus délicate de la construction : la seconde partie du fuselage.

9 septembre 2008

Un peu de place s'il vous plait !!!

Ma maison n'a rien d'un loft et ne possède aucune dépendance, à part un minuscule garage bien occupé s'entend ! J'ai donc décidé de "squater" un abri de jardin, après avoir poussé dans les coins tondeuse et tronçonneuse ...
J'ai fabriqué tant bien que mal une "table" en CTP épais, qui me servira de plan de travail. Le tout agrémenté d'un éclairage type torche de garagiste (amovible à volonté). J'y dispose d'une prise générale avec rallonge et multiprise. Quelques outils de base et une scie à chantourner (merci au collègue qui a bien voulu me la prêter).

9 septembre 2008

La construction du modèle ...

Le club
C'est mon premier conseil que je donnerai à tous ceux (jeunes et moins jeunes) qui souhaiteraient se lancer dans cette activité : adhérez à un club, près de chez vous !
Pour ma part j'y ai été très bien accueilli par des personnes sympas et passionnées d'aéromodélisme. De Freddy le scientifique à José le comptable, en passant par Pierre le "prof d'écolage", (et tous les autres), toutes ces personnes m'ont tout simplement et très rapidement entouré de leurs excellents conseils techniques et administratifs.
J'aurai certainement l'occasion de vous en parler tout au long de cette expérience.

La recherche de plans
Somme toute logique, pour construire il me fallait au moins un plan (je suis bien incapable d'en "inventer" un ! ).
Mais avant le plan il m'a fallu choisir le modèle d'avion à construire. Le choix fut délicat. Tout d'abord, et sur les conseils des "anciens" il était préférable que l'avion ait une aile "haute" (plus facile à piloter, paraît-il). Il ne devait être ni trop petit, ni trop grand (je parle ici de l'envergure, distance qui sépare les extrèmités des deux ailes).

Qu'est-ce qui m'a guidé pour la réalisation de mon choix ? En fait, j'aime bien tous les modèles d'avions pionniers (premier conflit mondial 1814-18).
Avec l'aide de Pierre N. (le "prof" du club) j'ai fouillé et consulté l'immense "bibliographie" mise à disposition des adhérents. Une véritable mine d'or entassée là et classée par nom de revues (MRA-FLY-RMC, etc...). Du coup j'ai eu l'embarras du choix.
Autre critère de sélection : je tenais à construire un avion qui ressemble à un avion (tant qu'à faire ! ) et non une simple caisse "parallélélipédique" qui s'élève dans les airs (affaire de goût ! ). Et paff ! Je tombe sur un encarté (le plan) d'un MRA de mai 1997... : un magnifique MORANE-SAULNIER de type A1 d'avant 1918. Le regard "dubitatif" de Pierre N. en dit long ..., moi-même j'hésite : cet avion possède un fuselage "cylindro-conique"... Mais il a une "gueule" du tonnerre avec son aile haute de type "parasol" et ses roues à gentes pleines. Mais le coup de coeur est là (pour ne pas dire le coup de foudre ! ). Bref j'ai comme l'impression que c'est lui que je cherchais !

Je me permets ici de remercier l'auteur du plan et de son modèle Christian D. (il se reconnaîtra ! ) pour son travail de réalisation remarquable (son avion à lui a été la vedette de plusieurs salons de maquettes de modèles réduits), ses commentaires très explicites donnés dans la revue, sa gentillesse et surtout pour sa patience à chaque fois que je l'ai eu au bout du fil ... Il aura été, tout au long de cette construction, d'un immense secours.

Voici ci-dessous une image vieillie de la bête :

moranevieilli

Si vous souhaitez en savoir plus sur cet avion, je vous conseille de faire des recherches sur l'Internet...vous ne serez pas déçus.

9 septembre 2008

A propos ...

Je vous souhaite la bienvenue dans ce blog. Ici, je vous parlerai d'une de mes nombreuses activités de pré-retraité. Il s'agit de l'aéromodélisme. Activité ludique s'il en est même si elle est loin d'être un simple amusement ou un quelconque jeu de plein air. Détrompez-vous, ce type de loisir est tout sauf un jeu d'enfant car avant de voir et faire voler "son" avion radiocommandé, il faut franchir quelques étapes (sinon obligatoires en tout cas fortement conseillées) comme apprendre à construire, apprendre quelques notions fondamentales du "pourquoi et comment ça vole ? ", des différents réglages en cours de construction, écolage (très fortement conseillé ! ) et règles de bonne "conduite" en milieu associatif si c'est le cas...et bien d'autres choses encore !

avionecole

Voilà bientôt 30 ans que je n'ai touché un pot de colle à bois et un morceau de balsa. C'est donc avec un peu d'appréhension (bien légitime) que je me suis décidé à renouer avec l'aéromodélisme, de la construction au vol d'un modèle réduit motorisé et radiocommandé.

Je vous invite donc à me suivre, pas à pas, dans tout d'abord, la construction du modèle que j'ai choisi.

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